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Espaces et profondeur : la vidéo en perspective.

 

 

Regroupement du matériel vidéo utilisé dans le mémoire soutenu en juiin 2015.

 

Je suggère vivement à mon jury de visionner les vidéos sur le site You Tube, sur lequel elles sont hébergées. C'est important pour la lecture du mémoire. Si toutefois ce n'est pas possible, vous trouverez en bas de page des captures d'écran qui montrent la sutuation de chaque vidéo dans son contexte, chez moi, depuis mon ordinateur de bureau.

 

Se perdre. Trouver l'autre. Version 1.0., 2014.
 

Vidéo numérique, 7min 37sec.

Première d'une série de 4 vidéos.


Images, montages vidéo et sonore :

Johanna Falkenberg.
Danseuse : Johanna Falkenberg.
Avec Julie Moulin dans le rôle de l'autre.

Musique : "Petite", de N'To.

Se perdre. Trouver l'autre. Version 2.0., 2014.
 

Vidéo numérique 6min 33sec.

Deuxième vidéo d'une série de 4.


Images, montage vidéo et sonore :

Johanna Falkenberg.
Danseur : Maximilien Cottinet.
Avec Francine Dilling dans le rôle de l'autre.

Musique : "Power of the Gospel", Ben Harper.

Se perdre. Trouver l'autre. Version 3.0., 2015.
 

Vidéo numérique 3min 48sec.

Troisième vidéo d'une série de 4.


Images, montage vidéo et sonore :

Johanna Falkenberg.
Danseuse : Marie-Amandine Lor.
Avec Johanna Falkenberg dans le rôle de l'autre.

Musique : "This day has magic though", Tingsek.

Se perdre. Trouver l'autre. Version 4.0., 2015.
 

Vidéo numérique, 6min 50sec.

Dernière vidéo d'une série de 4.


Images, montage vidéo et sonore :

Johanna Falkenberg.
Danseuse : Francine Dilling
Avec Maximilien Cotinet dans le rôle de l'autre.

Musique : "Tamacun", Rodrigo et Gabriela, live in Japan.

Se perdre. Trouver l'autre. Retrouver le lien.


Ici "l'autre" a prêté une photographie et un morceau de musique qu'il aime et qui par conséquent représente une empreinte de lui.
Le danseur découvre au moment de sa performance l'image et la musique auxquelles il doit s'identifier. Tout le reste n'est qu'improvisation.
La vidéo tente d'exploiter la superposition des espaces et des temps. Le temps de la performance est unique, pas de retour en arrière, pas d'arrêt sur image, pas de prise de recul ni d'hésitation possible... Les sous-titres qui viennent ponctuer la danse sont les pensées du danseur, ses impressions après coup. Ces mots viennent s'approprier un espace dont on les avait retiré. Ils viennent donner la conscience d'un décalage entre l'action et la réflexion, viennent créer un dialogue et attirer l'attention sur leur propre poids.

Travail en collaboration avec l'ACP (Atelier chorégrapho-plastique).

"In a language, a response to Mel Baggs", 2015.
 

Vidéo numérique, 12 min. 52 sec.

Images, montage vidéo et audio :

Johanna Falkenberg.

Son : Claire et Johanna Falkenberg.

 

Danseurs : Julie Moulin, Francine Dilling, les enfants de l'IME Le Triskell ( à Bruz), Cécile Barbedette, Clémence Le Bras, Saerom Sul, Véronique, Yannick, Elizabeth (les éducateurs).

 

Ceci est une vidéo que j'ai faite en « réponse » à celle d'Amanda Baggs, « In my language », que vous pouvez trouver ici :
https://www.youtube.com/watch?v=JnylM1hI2jc


 

Je danse avec des enfants et des adolescents autistes et/ou déficients mentaux depuis environ 4 ans.

(je préfère le terme : différents)
Voici comment la vidéo a été réalisée : pendant quelques semaines, j'avais toujours une caméra sur moi, et je me suis donné le défi de prendre un moment tous les jours pour penser comme j'imaginais que pensait une personne autiste. Pour moi, cela voulait dire ne donner mon attention qu'à un détail à la fois pour m'en imprégner, être attentive à des choses dont les gens se fichent habituellement. C'était comme m'arrêter pour sentir au lieu de voir les choses. Et j'ai essayé de le mettre en images après.
J'ai choisi de prendre ce qui représente une semaine de vidéos (8 jours) et un extra réalisé à partir d'une répétition pour un spectacle avec les enfants de l'IME.
Ma soeur et moi avons écouté les sons que j'avais enregistrés des enfants alors que nous dansions, et nous avons essayé d'utiliser le même genre de sons, mais sans les penser, plutôt vraiment en les ressentant, comme si nous pouvions voyager dans un endroit où tout ce que nous pourrions voir et toucher, entendre et sentir serait fait de sons, et que nous pouvions changer le monde autour de nous grâce à ces sons.
Ensuite je les ai inversés pour les rendre plus profonds et plus « intérieurs », et j'ai choisi un morceau pour chaque vidéo à partir de mes émotions.
Cette vidéo n'a pas été réalisée par curiosité mal saine ni pour être déplacée. Elle a été faite pour montrer que nous pourrions aussi essayer de parler un autre langage, et en voici un premier pas, qui m'a pris 3 ans.
J'espère que vous apprécierez et que vous le prendrez pour ce que c'est : juste un essai de changement de perspective.

Le rôle de ta vie, 2014.
 

Vidéo numérique, 17min 32sec.

Images, montage audio et vidéo :

Johanna Falkenberg.

 

 

Essai de mise en perspective des effets pervers de l'autoscopie.

Je tape : « je raconte ma vie » sur Youtube, et je regarde les résultats. J'en extrais le script et je les rejoue pour me les approprier, comme si c'était un casting, le casting du rôle de ma vie.
On remarque très vite le décalage du texte écrit avec ce qui se joue en images et en son ; ce sont en fait les commentaires des vidéos originales, copiés et collés en sous-titres.
Tandis que le cadrage et le noir et blanc rappelle les Screen Tests d'Andy Warhol, la violence du texte écrit nous saisit. Quelle valeur prend le questionnement alors naissant du rapport à la caméra et de sa place dans l'art à l'heure d'internet et des réseaux sociaux ?

Textes lus et écrits provenant tous de vidéos publiées sur l'hébergeur Youtube, en octobre-novembre 2014.

Quand je regarde comme ça, 2014.

Vidéo numérique, 37 sec.

 

Images : Charly Graviassy

Montage audio et vidéo :

Johanna Falkenberg

Voix off : Chantal Lauby dans Astérix, Mission Cléopatre d'Alain Chabat, 2001.

Espaces et profondeur : la vidéo en perspective.

 

 

La vidéo, un art de l’espace ?

 

 

L’art vidéo remet en question depuis ses balbutiements, la nature des images et leur diversité. Christine Ross nous invite à penser l’image vidéo en termes de surfaces et de profondeur, profondeur dont on ne cerne pas toujours la fonction poétique. L’alliance du son et de l’image offre une géométrie particulière, indice mathématique d’une forme qui découvre de multiples couches, superposées, mixées. L’observation entre ces plans, dans les interstices, dévoile un espace de questionnement de la réalité, du temps et du langage. La notion de profondeur en vidéo permet ainsi d’aborder un espace qui se qualifie en termes de distances, et surtout en termes de relations. Relations entre les images et les sons, relations à notre perception et à notre position dans le monde. Bien sûr en questionnant ces notions, on interroge notre façon d’aborder notre environnement et donc la relation que nous entretenons entre nos représentations mentales et la réalité physique. Par ailleurs, il est capital pour la vidéo de considérer ses rapports à l’écran, qui structure aussi bien la réalité qu’il organise l’espace de la vidéo et des alentours. Les installations ne se contentent plus de nous faire voir un spectacle, elles nous incluent dedans, et nos frontières se troublent. Notre situation face à lui nous place au cœur d’un nouveau réseau de sens et de significations. Et alors que de toutes parts nous sommes sollicités par des écrans de toutes tailles, alors que la fenêtre d’Alberti se transforme en fenêtre Windows, cadrant une petite zone qui, de ramification en ramification, nous entraine dans un espace infini de potentialités narratives, quelle place critique peut occuper la vidéo d’art ?

 

 

Mots-clés : art vidéo, espace, profondeur, surface, projection, point de vue, perspective, géographie créatrice, arborescence, trajet.

© 2014 par Johanna Falkenberg.

"The pursuit of truth and beauty is a sphere of activity in which we are permitted to remain children all our lives".

Albert Einstein

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